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Trophées de l’œnotourisme 2023 : croissance et durabilité

Auteur

Pauline
Gonnet

Date

08.06.2023

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Lyon, capitale de la gastronomie, est devenue le temps d’une soirée la capitale de l’œnotourisme, en accueillant la cérémonie de la 5è édition des Trophées 2023 de l’Œnotourisme organisés par Terre de Vins, en partenariat avec Atout France.

Ouverture sur le thème de l’œnotourisme durable
La Région Auvergne Rhône-Alpes a souhaité accueillir cette cérémonie, l’œnotourisme étant à la croisée de deux politiques fortes de la collectivité : l’agriculture (et notamment la viticulture), soutenue par un plan quinquennal de 10 millions d’euros, et le tourisme).

Rodolphe Wartel, directeur de la rédaction de Terre de Vins ; Fabrice Pannekoucke, vice-président de la Région AURA délégué à l’agriculture et Ludovic Walbaum, président du Comité Vin AURA, ont ouvert la cérémonie, qui a démarré par une conférence sur le sujet de l’engagement environnemental et la durabilité dans l’offre oenotouristique.

Laure Ménetrier (directrice du musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale), Jérôme Isnardi (CEO de Rue des Vignerons), Alexis Kermezian (directeur du développement de l’Agence Française de la Réalité Virtuelle), Martin Lhuillier (responsable œnotourisme d’Atout France) et Sébastien Michelas (vigneron au domaine Michelas Saint Jemms) ont chacun témoigné de la façon dont il intègre la durabilité dans leurs offres oenotouristiques.

D’une économie de l’empreinte carbone par la visite de domaine via des casques de réalité virtuelle, à la préservation de la biodiversité et la pédagogie sur le sujet, en passant par des balades dans les vignes en utilisant des modes doux : les solutions et les initiatives individuelles et collectives sont nombreuses pour répondre à cette nouvelle demande forte des consommateurs et des touristes, résidant dans l’envie de découvrir une histoire complète et pas seulement celle des cuvées, et des liens avec la nature environnante.

Les grandes tendances du secteur oenotouristique
En plus de cette nouvelle demande d’œnotourisme durable, devenu le 2è critère de recherche d’une offre après le critère régional, le secteur se caractérise par un dynamisme en hausse, dont le niveau revient, et même dépassera, les chiffres pré-covid.

La clientèle française et européenne n’a jamais vraiment quitté le secteur, et la clientèle internationale est totalement revenue, et ce tout au long de l’année, avec un pic d’activité de mai à octobre.
Les tendances s’articulent autour du cœur de l’œnotourisme, composé de visites simples et surtout de dégustations, auxquelles s’ajoute une demande plus prononcée sur des offres complétées par des prestations annexes (restauration, activités complémentaires ou alternatives) et surtout un critère de durabillité (bio, diodynamie notamment) qui intègre le trio des critères de sélection d’une offre par le visiteur.

Jérome Isnardi note que le ticket moyen a doublé en quelques années, la quantité ayant définitivement laissé la place à la qualité et la complétude de l’expérience recherchée.